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Comme décrit dans le livre de P. et T. Noisette La bataille du Logiciel Libre, un indicateur pertinent selon Microsoft est son chiffre d'affaire annuel par ordinateur de type PC. En 1995, il était de 160$ par an et par PC, avec 40 millions de PC vendus au niveau mondial. En 2010, on est toujours à environ 180$ par an et par PC, avec 300 millions de PC vendus dans le monde et un chiffre d'affaire de 58 milliards de dollars
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les logiciels pré-installés sont écoulés par une vente forcée
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les pratiques commerciales actuelles sont clairement déloyales. ...
...La législation française est donc largement suffisante ... Mais les gouvernements successifs ne la font pas appliquer. ...
connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?ZnJ3yQ
Dans sa chronique éco du 1/12 sur Inter, Dominique Seux, a voulu démontrer le ridicule de la « rengaine sur le libéralisme, l’ultralibéralisme, le néolibéralisme ». La preuve ? La France consacre 30% de son PIB au social… Natacha Polony lui répond.
L’utilisation du diméthoate avait été interdite en France en 2016 puis dans l’Union européenne en 2019. Désormais, ce sont les résidus sur les fruits qui sont ramenés à zéro, interdisant les importations en Europe de cerises traitées.
La France avait été précurseur en interdisant dès 2016 l’utilisation du diméthoate pour le traitement des cerises (1). Et ce, malgré le mécontentement que cette décision avait suscité chez les arboriculteurs, privés d’une solution de lutte contre un ravageur des cerises, la mouche asiatique drosophila suzukii. https://www.quechoisir.org/actualite-insecticides-peut-on-encore-manger-des-cerises-n8417/
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Cette incohérence est désormais corrigée, ou presque. Le règlement européen du 26 mai 2020 ramène à zéro les limites maximales de résidus de diméthoate dans ces fruits à partir du 16 décembre prochain. Cette décision fait suite à l’avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Après évaluation des risques, cette dernière « n’a pas pu exclure un risque pour les consommateurs » : le potentiel génotoxique du diméthoate « n’a pas pu être écarté », tandis que son principal métabolite (une molécule issue de sa dégradation), l’ométhoate, « a été classé comme agent mutagène in vivo ».
En l’absence de texte européen, la France était jusqu’à présent contrainte de suspendre chaque année, par arrêté, les importations de cerises provenant de pays utilisant l’insecticide afin d’éviter les distorsions de concurrence pour ses producteurs. Avec un dommage collatéral pour les amateurs du petit fruit rouge : le renchérissement de son prix !
(1) Le diméthoate est un insecticide et acaricide qui inhibe une enzyme du système nerveux des insectes, mais aussi de l'être humain.
Connu / https://twitter.com/PhytoVictimes/status/1268507915016646656
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Phyto-Victimes @PhytoVictimes · 1h
[PRESSE] "Pesticides. Clap de fin pour le diméthoate sur les cerises"
A lire sur @UFCquechoisir #pesticides #cerises #diméthoate #importations #phytos #UE #unioneuropéenne #agriculture #pesticides
Pesticides – Clap de fin pour le diméthoate sur les cerises
L’utilisation du diméthoate avait été interdite en France en 2016 puis dans l’Union européenne en 2019. Désormais, ce sont les résidus sur les fruits qui sont ramenés à zéro, interdisant les…
quechoisir.org - 0 - 2 - 3
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Officiellement, Airbnb propose à la location plus de 60 000 logements à Paris qui sont ainsi soustraits au parc classique de la location longue durée et entraînent une concurrence jugée déloyale par les professionnels de l’hôtellerie. Parmi ces logements, plus de 30000 sont loués toute l'année sur Airbnb. Ainsi, plus d’un logement sur deux qui se libère à Paris, est vampirisé par Airbnb.
Ces locations touristiques ont fait perdre à Paris autant de logements existants qu’elle n’a gagné de logements construits ces 5 dernières années, maintenant ainsi une crise permanente d’accès au logement pour des milliers de familles parisiennes.
Sources :
https://www.droitaulogement.org/2019/09/airbnb-a-paris/
http://multinationales.org/Les-vrais-chiffres-d-Airbnb-a-Paris-20-000-logements-en-moins-et-des-centaines
https://www.la-finance.fr/avis-d-experts/articles/les-consequences-d-airbnb-sur-le-marche-immobilier-parisien
http://www.leparisien.fr/paris-75/les-parisiens-quittent-paris-les-raisons-d-un-exode-04-01-2019-7981140.php
https://www.village-justice.com/articles/louer-sans-restriction-sur-airbnb-paris-option-local-commercial,31425.html
https://univers-airbnb.com/amsterdam-airbnb-interdit-centre-ville-3152
https://www.sudouest.fr/2018/05/24/face-a-airbnb-les-villes-espagnoles-entre-ruses-et-interdiction-5083659-4803.php
https://immobilier.lefigaro.fr/article/6-chiffres-pour-savoir-ce-que-pesent-airbnb-et-la-location-touristique-a-paris_858dd228-d269-11e6-a9e9-ec8855ae56b6/
https://www.franceinter.fr/societe/airbnb-comment-les-villes-organisent-la-resistance-a-travers-le-monde
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/29/immobilier-comment-airbnb-cannibalise-le-logement-dans-les-grandes-villes_6021009_3234.html
https://www.europe1.fr/economie/paris-ladjoint-au-logement-ian-brossat-veut-un-referendum-sur-airbnb-3933268
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/14/le-gouvernement-recule-sur-les-obligations-de-transparence-des-plateformes-de-locations-touristiques_6019117_3224.html
https://actu.orange.fr/france/airbnb-des-elus-de-paris-berlin-et-barcelone-demandent-a-l-ue-une-nouvelle-directive-CNT000001ljIHf.amp
https://www.liberation.fr/france/2019/11/19/airbnb-a-paris-une-bataille-a-tous-les-etages_1764310
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/paris-la-guerre-contre-airbnb-se-poursuit-7794681659
https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/entretien-ian-brossat-paris-airbnb-nous-fait-perdre-des-habitants-6220931
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/04/paris-et-les-hypercentres-des-grandes-villes-le-business-lucratif-d-airbnb-en-france_5168623_4355770.html
Connu / https://www.senat.fr/interventions-commissions/duplomb_laurent19507s/duplomb_laurent19507s.html depuis https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hEJCxQ
Travaux parlementaires > Rapports
Rapport d'information n° 528 (2018-2019) de M. Laurent DUPLOMB, fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 28 mai 2019
Disponible au format PDF (734 Koctets)
Synthèse du rapport (725 Koctets) https://www.senat.fr/rap/r18-528/r18-528-syn.pdf
La France est incontestablement une puissance agricole de premier plan,
représentant à elle seule près de 17% de la production européenne.
Fruit d’une histoire et d’une longue tradition d’excellence, la puissance agricole
nationale tient avant tout aux savoir-faire de femmes et d’hommes dévoués à leur métier, à l’importance de ses surfaces agricoles couvrant près de 50% du territoire et à son potentiel agronomique élevé.
L’indicateur le plus souvent mis en avant pour démontrer les bonnes
performances de notre agriculture sur les marchés mondiaux est l’excédent commercial
structurel français en matière de produits agricoles. Troisième excédent sectoriel derrière le secteur aéronautique et spatial et la chimie, il fait de l’agriculture l’une des fiertés commerciales françaises.
Toutefois, cet indicateur masque des évolutions alarmantes :
1) La production française stagne en volume alors que celle de ses
concurrents augmente ;
2) L’excédent commercial agricole risque de disparaître si la tendance
actuelle se poursuit ;
3) Les importations de produits agricoles et alimentaires augmentent
alors que leur respect des normes de production exigées en France
n’est pas assuré. Il en résulte une atteinte à la sécurité alimentaire des
Français, à la compétitivité économique de notre agriculture, et, partant, au
revenu de nos agriculteurs.
Le groupe d’études Agriculture et alimentation du Sénat a souhaité, lors de sa
reconstitution en février 2018, débuter ses travaux en faisant un tour d’horizon de ces
problématiques autour d’un dialogue avec plusieurs experts de ces questions.
Avant d’entamer des auditions plus prospectives, le groupe d’études a souhaité ne pas se précipiter et prendre le temps de décrire un enjeu auquel l’agriculture française doit faire face aujourd’hui : la perte de son influence sur les marchés mondiaux.
Aux termes de plusieurs auditions étalées sur un semestre, le groupe d’études
présente, dans ce document, les principaux éléments lui ayant été transmis afin de donner une image sincère à l’instant « T 0 », c’est-à-dire en ce début 2019, de l’agriculture française au niveau mondial.
Cette communication synthétique entend avant tout alarmer le citoyen sur cette face cachée de l’agriculture française. Elle constitue la première étape d’un travail à long terme du groupe d’études. Désormais conscient de cette situation, le groupe d’études entamera dès 2019 une série d’auditions pour prolonger ses réflexions et devenir force de propositions dans les débats à venir.
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS
I. UN LEADER MONDIAL EN MATIÈRE AGRICOLE : POUR COMBIEN DE TEMPS ?
A. LA FRANCE DEMEURE, DE LOIN, LE PREMIER PRODUCTEUR AGRICOLE EUROPÉEN
B. MAIS ELLE EST EXPOSÉE, COMME D'AUTRES PAYS EUROPÉENS, À UNE ÉROSION DE SON POTENTIEL PRODUCTIF
C. SA PRODUCTION STAGNE DEPUIS LA FIN DES ANNÉES 1990
D. DES PERTES INQUIÉTANTES DE PARTS DE MARCHÉ RELÈGUENT LA FRANCE AU RANG DE SIXIÈME PUISSANCE EXPORTATRICE AU NIVEAU MONDIAL
II. UN EXCÉDENT COMMERCIAL AGRICOLE EN VOIE DE DISPARITION
A. UN EXCÉDENT AGRICOLE OU UN EXCÉDENT VITIVINICOLE ?
B. VERS LA FIN DE L'EXCÉDENT AGRICOLE ?
III. UN RECOURS MASSIF À DES PRODUITS AGRICOLES IMPORTÉS, DONT UNE PARTIE SIGNIFICATIVE NE RESPECTE PAS LES NORMES SANITAIRES REQUISES EN FRANCE
A. DES IMPORTATIONS SIGNIFICATIVES SUR LE MARCHÉ FRANÇAIS
B. UNE CONCURRENCE DÉLOYALE POSANT DE VRAIS DOUTES SUR LA QUALITÉ SANITAIRE DES PRODUITS IMPORTÉS
IV. DE NOMBREUX DÉFIS À RELEVER SUR LES MARCHÉS NATIONAUX ET MONDIAUX
A. RECONQUÉRIR LE MARCHÉ NATIONAL
B. CONQUÉRIR DES MARCHÉS LÀ OÙ LA DEMANDE VA EXPLOSER
C. RENFORCER NOTRE COMPÉTITIVITÉ POUR CONSOLIDER LE REVENU DES AGRICULTEURS
D. LUTTER CONTRE LA CONCURRENCE DÉLOYALE DES IMPORTATIONS NE RESPECTANT PAS LES NORMES IMPOSÉES AUX PRODUCTEURS FRANÇAIS
E. MAINTENIR UNE AMBITIEUSE POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE AU NIVEAU EUROPÉEN
CONCLUSION GÉNÉRALE
EXAMEN EN COMMISSION
LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES
A lire aussi
7 juin 2019 :
La France, un champion agricole mondial : pour combien de temps encore ? - Rapport d'information n° 528
6 juin 2019 :
"Non, non, rien n'a changé" dans les négociations commerciales alimentaires, malgré la loi Égalim - Un premier bilan très mitigé
9 mai 2019 :
Réforme de la PAC - Résolution n° 96
25 avril 2019 :
Réseau des chambres d'agriculture - Texte n° 466
17 avril 2019 :
Création de l'Office français de la biodiversité - Texte n° 90
5 avril 2019 :
Création de l'Office français de la biodiversité - Rapport n° 424
NDLR :
- climat, changement climatique, biodiversité, gaz à effet de serre, carbone, gaz carbonique, co2, etc, ne figurent pas dans la synthèse :-(
- aucune remise en question du marché agricole mondial, ni prise en compte du changement d'ère géologique nécessitant une relocalisation maximale de l'agriculture, la constitution de réserves et toutes mesures augmentant la résilience de notre agriculture.
Economie Entreprises
De nombreux produits agricoles et alimentaires importés en France ne respecteraient pas "les normes minimales" environnementales et sanitaires "imposées aux producteurs français", selon une estimation contenue dans un rapport sur l'agriculture française publié jeudi par le Sénat.
"Nous consommons aujourd'hui en France, plus d'un jour par semaine, des produits qui sont uniquement des produits importés dans nos assiettes. (...) Le pire, c'est que dans cette alimentation qui provient d'ailleurs, un quart ne respecte pas les normes que nous imposons aux agriculteurs français", a déclaré jeudi le sénateur LR de la Haute Loire, Laurent Duplomb, en présentant le rapport à la presse. https://www.senat.fr/interventions-commissions/duplomb_laurent19507s/duplomb_laurent19507s.html
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fraude "plus importante" dans les produits biologiques, la Direction de la concurrence et des fraudes (DGCCRF) ayant constaté que "17% des contrôles physiques sur les produits issus de l'agriculture biologique" étaient "non conformes en 2017".
Mais il fustige surtout les produits agricoles (non bio) importés de l'Union européenne, où les taux de non conformité étaient en 2017 de 17% pour les viandes fraîches de boucherie, 13% pour les viandes fraîches de volaille, 25% pour les produits à base de viande, 21% pour le lait cru ou les produits à base de lait.
*Ndlr :
- lien précis du rapport : https://www.senat.fr/rap/r18-528/r18-528.html et son indexation https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Ha9Wfw
Blogueur spécialisé en économie, Mathieu I nous propose une analyse de la mondialisation. Il y prouve que contrairement à certaines idées reçues, le protectionnisme ne mène pas plus à la « guerre commerciale » que le libre-échange
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Le mardi 9 octobre 2018 à Bali, Maurice Obstfeld, chef économiste du FMI, a indiqué lors de la conférence annuelle de son institution : « Quand les deux plus importantes économies mondiales – les États-Unis et la Chine – s’affrontent », cela « crée une situation dans laquelle tout le monde va souffrir ». Au premier abord, une telle déclaration ne semble pas nouvelle. La lutte pour la conquête du titre de première puissance économique mondiale fait rage entre la Chine et les États-Unis, depuis au moins le début de cette décennie, lorsque le premier est devenu le dauphin du second. Il a même été reproché au FMI de ne pas reconnaître la prise de pouvoir de l’empire du milieu sur le pays de l’Oncle Sam.
On pourrait ajouter que la lutte commerciale est l’ADN du capitalisme, qui fonde la hausse de la productivité et donc de la croissance sur le principe de concurrence. En tenant ses propos, le chef économiste du FMI s’attaque, en réalité, à une tentative de régulation du capitalisme ou du libre-échange.
L’opposition entre le libre-échange et le protectionnisme
Maurice Obstfeld, présente le libre-échange comme une « coopération pour promouvoir la croissance du commerce des biens et services demeure essentiel pour préserver et étendre l’expansion mondiale ». Cette définition fait inévitablement penser à la main d’invisible d’Adam Smith, où chaque individu favorise l’intérêt général en poursuivant son intérêt particulier. L’image est belle mais reflète imparfaitement la réalité. Le libre-échange est une guerre commerciale entre les individus, les entreprises et entre les États pour bénéficier de la plus grande rémunération, des plus grandes parts de marché et de la plus forte croissance économique.
Pourtant pour l’institution, présidée par Christine Lagarde, la seule priorité est « (d’)éviter des réactions protectionnistes » sous-entendu la guerre commerciale alors que la logique du libre-échange est de mettre en concurrence les pays sur leurs systèmes fiscaux, leurs systèmes de protection sociale, leurs systèmes de protection de l’environnement.
Les dérives du libre-échange
Même Emmanuel Macron a été forcé de reconnaître lors du forum économique mondial de Davos que la mondialisation, autre nom du libre-échange, correspondait à une course vers le bas
ndlr : ce nivellement par le bas du libre-échange nécessite un mécanisme de régulation mondiale C'est pourquoi avait été imaginé au Havre dans les années 2000 au sein d'une association de médiation, la TILE - taxe d'importation et de loyauté économique
cette taxe est versée par un pays à un organisme mondial chargé de financer des actions vertueuses comme la lutte contre le changement climatique, la pauvreté, les conditions de travail, etc.
Elle permet de tirer les pays vers le haut plutôt que de subir des concurrences déloyales. cf blog loyal-monde
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